Lutter contre la pollution due aux produits d'hygiène féminine
Lorsqu'on pense à la pollution que représente ces produit non recyclable, on finit par se demander s'il existe une méthode pour s'en passer...
Dans nos pays industriels, nous sommes obligé de reconnaître que ces tampons hygiéniques ne disparaissent pas dans les toilettes. Ils seront filtrés par les stations d'épurations et incinérés, au mieux. Ou alors ils passent au travers des systèmes de filtration et finissent comme nourriture pour les poissons...
Pourtant il existe une alternative : la coupe menstruelle qui est une coupe en silicone ou en caoutchouc naturel qui s'utilise en interne comme un tampon, et qui recupère le flux menstruel. Il se présente et s'utilise comme un diaphragme contraceptif, se vide et se réutilise, ne laissant aucun déchêt polluant. La coupe menstruelle est simple d'utilisation et confortable. Et une seule coupe dure 10 ans. Chaque femme utilise 10 000 tampons ou serviettes hygiéniques durant sa vie, qui, non seulement finissent par coûter cher, mais créent une quantité importante de déchets polluants.
Il faut savoir que la coupe menstruelle est apparue sur le marché aux USA aux alentours de 1930, à peu près en même temps que les tampons Tampax. Mais à cette époque il était très très mal vu que les femmes touchent leur vagin, donc Tampax inventa l'applicateur pour résoudre ce problème. Des générations entières de femmes sont devenues dépendantes de ces produits d'hygiène féminine, permettant des profits énormes pour les fabricants. La coupe menstruelle, réutilisable, donc sans gros profits à l'horizon, ne pouvait résister dans ces conditions. Soixante dix ans plus tard, alors que nous comprenons enfin l'impact sur la planète de ces produits non recyclable que sont les produits périodiques, la coupe menstruelle refait son apparition.
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Source : Shangri-la-la printemps 2003)