L'industrie pétrolière pousse un ouf de soulagement après Rita

Publié le par logo

Photo
agrandir la photo
 

HOUSTON (AFP) - Le secteur pétrolier continuait à évaluer dimanche les dégâts provoqués par le cyclone Rita dans le golfe du Mexique, et les premières informations encourageantes ont fait reculer le prix du brut sur un marché exceptionnellement ouvert.

Le principal point noir dimanche semblait être Port Arthur (sud) qui s'est trouvé en plein sur le passage du cyclone.

 

Mais dans l'ensemble, les informations étaient plutôt rassurantes pour un secteur déjà mis à rude épreuve par le passage il y a un mois de Katrina.

 

Le ministère de l'Energie a indiqué dimanche que si les 16 raffineries de la région frappée par Rita restaient fermées, une seule, la raffinerie de Valero à Port Arthur, faisait état de "dégâts significatifs" notamment sur deux tours de refroidissement.

 

Il lui faudra sans doute entre deux semaines et un mois avant de pouvoir redémarrer. Huit sites n'avaient pas encore fait l'état des lieux dimanche en fin d'après-midi.

 

Le golfe du Mexique produit un tiers de l'or noir des Etats-Unis. La région touchée par Rita assure également 23% de la capacité de raffinage du pays.

 

La plupart des raffineries devraient fonctionner normalement dans une semaine, à l'exception de celles de Port Arthur, a affirmé la sénatrice républicaine du Texas, Kay Bailey Hutchison, sur la chaîne de télévision ABC.

 

"La plus grande partie (des raffineries de la région) n'a pas été touchée, et elles pourront probablement bien fonctionner d'ici à une semaine, ce qui veut dire que les prix de l'essence ne devraient pas grimper dans toute l'Amérique", a-t-elle déclaré.

 

Après Katrina, les prix de l'essence avaient allègrement dépassé 3 dollars à la pompe et le brut avait grimpé au-delà de 70 dollars le baril.

 

Ce scénario ne semblait pas se reproduire. Le marché new-yorkais du pétrole --exceptionnellement ouvert dimanche-- était en recul après avoir chuté vendredi.

 

Le baril de brut léger (qualité "light sweet crude") reculait de 1,14 dollar à 63,05 dollars à 20H10 GMT après avoir ouvert en baisse de plus de 1,20 dollar.

 

Mme Hutchison a mis un bémol aux bonnes nouvelles en raison de la situation à Port Arthur: "Cela prendra plus de temps" pour y remettre les raffineries en état.

 

La compagnie pétrolière française Total (Paris: FR0000120271 - actualité) a déclaré dimanche à l'AFP qu'elle ne savait pas quand redémarrerait sa raffinerie pétrochimique qui s'y trouve.

 

En revanche, Exxonmobil a annoncé samedi soir que sa raffinerie de Baytown dans le Texas, la plus grande des Etats-Unis, avait recommencé à livrer de l'essence et que ses équipes étaient en mesure de commencer les opérations de redémarrage.

 

Le gouverneur du Texas, Rick Perry, s'est également montré optimiste. "Nous avons donc eu de la chance et évité un choc majeur sur nos installations de raffinage", s'est-il réjoui sur la chaîne de télévision Fox.

 

"Les plateformes pétrolières (situées dans le golfe du Mexique) étaient sorties du cyclone en relativement bon état", a-t-il ajouté.

 

Les garde-côtes ont fait état de "dégâts préliminaires minimaux" sur les plateformes offshore.

 

La production de pétrole était toujours totalement arrêtée dimanche alors que celle de gaz ne tournait qu'à 20% de la normale, selon les chiffres de l'agence fédérale Minerals Management Service (MMS).

 

Cela représente un manque à gagner de 1,5 million de barils de brut par jour.

 

Quelque 81% des 819 plateformes habitées et 69% des 134 puits de forage actuellement en opération dans le golfe du Mexique ont été évacués, d'après le MMS.

http://fr.biz.yahoo.com/050925/202/4lowp.html

Le principal point noir dimanche semblait être Port Arthur (sud) qui s'est trouvé en plein sur le passage du cyclone. Mais dans l'ensemble, les informations étaient plutôt rassurantes pour un secteur déjà mis à rude épreuve par le passage il y a un mois de Katrina. Le ministère de l'Energie a indiqué dimanche que si les 16 raffineries de la région frappée par Rita restaient fermées, une seule, la raffinerie de Valero à Port Arthur, faisait état de "dégâts significatifs" notamment sur deux tours de refroidissement. Il lui faudra sans doute entre deux semaines et un mois avant de pouvoir redémarrer. Huit sites n'avaient pas encore fait l'état des lieux dimanche en fin d'après-midi. Le golfe du Mexique produit un tiers de l'or noir des . La région touchée par Rita assure également 23% de la capacité de raffinage du pays. La plupart des raffineries devraient fonctionner normalement dans une semaine, à l'exception de celles de Port Arthur, a affirmé la sénatrice républicaine du Texas, Kay Bailey Hutchison, sur la chaîne de télévision ABC. "La plus grande partie (des raffineries de la région) n'a pas été touchée, et elles pourront probablement bien fonctionner d'ici à une semaine, ce qui veut dire que les prix de l'essence ne devraient pas grimper dans toute l'Amérique", a-t-elle déclaré. Après Katrina, les prix de l'essence avaient allègrement dépassé 3 dollars à la pompe et le brut avait grimpé au-delà de 70 dollars le baril. Ce scénario ne semblait pas se reproduire. Le marché new-yorkais du --exceptionnellement ouvert dimanche-- était en recul après avoir chuté vendredi. Le baril de brut léger (qualité "light sweet crude") reculait de 1,14 dollar à 63,05 dollars à 20H10 GMT après avoir ouvert en baisse de plus de 1,20 dollar. Mme Hutchison a mis un bémol aux bonnes nouvelles en raison de la situation à Port Arthur: "Cela prendra plus de temps" pour y remettre les raffineries en état. La compagnie pétrolière française Total (Paris: - ) a déclaré dimanche à l'AFP qu'elle ne savait pas quand redémarrerait sa raffinerie pétrochimique qui s'y trouve. En revanche, Exxonmobil a annoncé samedi soir que sa raffinerie de Baytown dans le Texas, la plus grande des , avait recommencé à livrer de l'essence et que ses équipes étaient en mesure de commencer les opérations de redémarrage. Le gouverneur du Texas, Rick Perry, s'est également montré optimiste. "Nous avons donc eu de la chance et évité un choc majeur sur nos installations de raffinage", s'est-il réjoui sur la chaîne de télévision Fox. "Les plateformes pétrolières (situées dans le golfe du Mexique) étaient sorties du cyclone en relativement bon état", a-t-il ajouté. Les garde-côtes ont fait état de "dégâts préliminaires minimaux" sur les plateformes offshore. La production de était toujours totalement arrêtée dimanche alors que celle de gaz ne tournait qu'à 20% de la normale, selon les chiffres de l'agence fédérale Minerals Management Service (MMS). Cela représente un manque à gagner de 1,5 million de barils de brut par jour.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article